L’incendie le plus ravageur de ces dernières années dans le département, des habitants de l’Orme évacués.
Un important incendie, qui a détruit 20 hectares. (60 hectares parcourus). Il s’est déclaré dans la forêt du côté des Champs des Bures entre les communes de Brouvelieures et de Mortagne. Une centaine de pompiers ont été mobilisés, aidés par 30 militaires. Une reconnaissance a été faite avec l’hélicoptère de la gendarmerie nationale, ainsi qu’un drone des pompiers. Un incendie très difficile à circonscrire pour les soldats du feu car le vent ne cessait de tourner, et le terrain est escarpé. Des fumées étaient visibles à des dizaines de kilomètres autour du sinistre. Des renforts étaient attendus sur les lieux, venus des casernes de la Marne, de la Meuse, de la Meurthe-et-Moselle, de la Côte-d’Or et du Territoire de Belfort.
Le préfet des Vosges, Yves Séguy a activé une cellule de crise à la préfecture des Vosges ( COD). M. David Percheron, secrétaire général de la préfecture des Vosges et M. Laurent ALQUIER, commandant en second de gendarmerie départementale des Vosges ont rejoint le Colonel du SDIS, Larry Ouvrard sur les lieux du sinistre.
Les pompiers étaient encore place cette nuit pour sécuriser la zone.
François Vannson, le président du Conseil départemental des Vosges affirme qu’il s’agit probablement du plus gros feu de forêt de ces 20 dernières années dans les Vosges.
Grace à la mobilisation des maires, une vingtaine d’habitants de l’orme ont été évacués pour être accueillis dans la salle polyvalente de Brouvelieures. Ils ont été hébergés pour la nuit. Ce jeudi matin, ils ont pu regagner leur domicile. Les routes étaient ouvertes, mais attention, les pompiers manœuvrent encore avec des engins lourds! Toute la nuit, les pompiers ont surveillé d’éventuels départs de feu, et ils sont toujours sur place. Le feu couve encore sous d’épais tapis de mousse et de brindilles sèches.
Pour Lionel Malbrunot, technicien forestier de l’ONF, c’est 25 à 30 ans de travail anéantis en quelques heures. Le risque était important, et des patrouilles régulières étaient organisées.
Lionel Leclerc est catastrophé: la commune vit principalement du revenu du bois. Cet incendie est exceptionnel, et il espère qu’il n’y a pas d’intenton criminelle.
Pour les jours à venir, en attendant les premières pluies, il faudra rester très prudents. Il faut aussi une prise de conscience individuelle et collective et une responsabilisation à tous les niveaux. La résilience des territoires boisés en dépend.